Le nord-est (Isan)

Première partie de notre voyage : le nord est que nous ne connaissons pas trop.

Nous avons voyagé première classe grâce à Andrée Marie et John qui, non contents de nous héberger à Bangkok, nous ont prêté leur carrosse, superbe 4×4. Nous les remercions très chaleureusement. Nous nous sommes régalés car nous avons retrouvé une Thaïlande authentique avec très peu de touristes hormis les Thaïs ; avec panneaux de signalisation la plupart du temps en thaï uniquement, des menus en thaï également, pas de restaurants à touristes, ce qui signifie petit déjeuner local (Kaotom : soupe de riz) si on ne le prépare pas soi-même, marchés du soir avec des stands de nourriture traditionnelle.

La route Bangkok Loei étant très longue, nous avons fait un stop à Phimaï (cf film) ; petite ballade à vélo en soirée jusqu’au banyan géant : 35 000 pieds2 de superficie, 350 ans. On pénètre sous la frondaison entre la multitude de troncs, soutenus pas des poteaux. L’ambiance magique du lieu est renforcée par la présence d’autels abondamment fournis en offrandes en tous genres et de toutes tailles (animaux en général).

Parc national de Phu Wiang où des ossements de dinosaures ont été retrouvés. Visite du musée pédagogique et sérieux avec un environnement quelque peu « disney » : un parc avec dinosaures géants reconstitués, dinosaures en tissu éclairés. Nous nous sommes déplacés sur les sites de fouilles dans des bâtiments très poussiéreux qui ne mettent pas vraiment en valeur les ossements.

Phu Rua parc : très beaux paysages de montagnes (environ 1200 m). Le lieu le plus froid de Thaïlande, sommet du Phu Rua a été aménagé en parc : plate bandes de fleurs de climat tempéré.

Le long des routes, des étals proposent des fraises et, pour attirer le passant proposent une visite des champs de fraises avec étapes selfies devant des coeurs rouges, des fraises géantes et autres décorations baroques.

La vigne pousse également dans cette région et produit du vin, notamment « le château de Loei ». On note des plantations curieuses que nous pensons être des aloe vera, en fait ce sont des plantes à fruits du dragon, importées en Thaïlande depuis une dizaine d’années seulement (du Vietnam). C’est une sorte de plante grasse curieuse que l’on fait grimper sur des poteaux d’un mètre cinquante environ, puis que l’on encercle dans un pneu ce qui permet aux « branches » de retomber de tous côtés. Le fruit, apparemment est au bout.

Nous longeons le Mékong de Thali à Chiang Khan jusqu’à NongkaÏ : très beaux paysages de montagnes douces, plantations de bananiers, hévéas, tecks.

Chiang Khan : jolie ville où l’on a beaucoup de mal à trouver une chambre un samedi soir car elle est envahie de touristes thaïs. La rue principale, bordée de maisons en bois rénovées ou reconstruites dans le style traditionnel et transformées en boutiques chics, restaurants, hôtels attire la foule. Une promenade a été aménagée au bord du fleuve. On voit très bien la rive en face, le Laos.

Nongkaï : mignonne petite ville encore traditionnelle avec ses belles maisons en bois, au bord du Mékong. Nous visitons « le jardin des sculptures » qui a été initiée par une sorte de facteur cheval thaïlandais. D’immenses statues de dieux des religions bouddhistes, hindouistes ont poussé dans un jardin agréable.

Parlons nourriture : la spécialité dans les gargotes de bords de routes ou de villes est le Kayang (poulet mariné cuit au feu de bois) accompagné du Kaoniao (riz gluant) et de la salade de papaye verte (où j’ai compté jusqu’à 6 piments entiers (je ne compte pas les écrasés) dans une portion pour deux personnes ! WAOU !

Un autre moment fort : dans un immense restaurant ouvert, un buffet pour faire soi-même son barbecue et sa fondue laotienne (cf photo). L’instrument pour la fondue consiste en un récipient rond avec un dôme ajouré au milieu. On graisse le dôme, on y fait cuire fruits de mer ou/et morceaux de viande après l’avoir graissé, le jus coule dans le bouillon que l’on agrémente de feuilles diverses, choux, maïs… en fin de cuisson, on y ajoute des nouilles fines. C’est très bon.

Redescente vers Bangkok : arrêt à Ban Chiang, jolie petite ville anthentique, beaucoup de maisons en bois. Notre guesthouse, tout en bois elle aussi est face à un carrefour où l’on voit circuler toutes sortes de véhicules dont des mobylettes chargées de marchandises diverses dont un amas de chaises longues en rotin. Le musée est fermé mais nous pouvons admirer des poteries de 3600 ans dans une excavation près d’un temple. Des panneaux immenses et nombreux nous conduisent à un jardin magnifique où trône un temple en forme de lotus. Un moine au micro nous alpague, nous fait parler puis nous conseille de prendre puis déposer moultes offrandes : bougies, encens, fleur en plastique et feuille d’or.

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