06-Kalaw treck

12 au 16 février : treck de Kalaw au lac Inle

De Kipun à Bago, grand bus très moderne avec décorations extérieures « France » : tour Eiffel et tutti quanti. Changement de bus, moins confortable, dommage car c’est pour la nuit (arrivée prévue vers 6 h du matin. Nous partons à 18h 15, climatisation à fond, tout le monde est gelé. Vidéo de séries birmanes assez guignolesques. Arrêt à la capitale : Napidaw dans une aire d’autoroute gigantesque et ultra moderne, restaurants, enseignes lumineuses… Vers 2h30, on nous réveille, nous sommes arrivés à Kalaw ??? on se retrouve sur le bord de la route avec 5 autres touristes. Certains ont réservé un hôtel et s’y dirigent, nous sommes abordés par un homme qui nous propose une chambre à Golden Lily hôtel, espèce de grand chalet en bois, chambre lambrissée et salle de bain sommaire mais ça ira. Il fait froid et on s’endort sous deux bonnes couvertures. Cet hôtel fait assez auberge de jeunesse, on y réserve le treck de 3 jours. Nos amis palois, Christine et Alain arrivent la nuit suivante après une journée de galère en mini bus. Nous partons tous les 4 mardi matin avec deux charmantes espagnoles (Oïhane et Yanibel) et notre guide Jenn. Le paysage est assez sec, nous longeons, des champs, traversons des villages, des jardin magnifiques avec de beaux légumes à racine, des feuilles de moutarde. Les gens acceptent de se faire photographier avec le sourire. Notre guide a un peu de mal avec l’anglais, il faut quelquefois un certain temps pour définir une plante : betterave, non, navet, non plante racine, carotte peut-être ? Il nous répète plusieurs fois « you want sexy » … avant que l’on comprenne : you want « sight seeing » (point de vue) ! Il est très sympa et très volontaire pour apprendre la langue. Il nous pose beaucoup de questions sur notre pays, le prix des choses. Nous parlons également politique internationale, nous n’avons pas tout à fait le même point de vue ! : A midi nous avons la surprise de manger dans un monastère. Le premier soir, nous sommes accueillis dans une famille dans une maison aux murs de bambous écrasés puis tressés. Une partie de la maison est la cuisine rudimentaire : foyer central avec marmite, grille suspendue avec la vaisselle, la deuxième comporte un étage où l’on grimpe par une échelle en bambou : matelas au sol avec deux couvertures chacun. Le rez de chaussée est habité par une vache ! Une réserve d’eau devant la maison, la cabane toilettes au fond du jardin, et une vue époustouflante sur la vallée et la montagne en face. Nous nous faisons un petit apéro whisky birman, cacahuètes et chips avant le repas.

Deuxième journée un peu plus haut dans la montagne, champs de piments (ramassage), bœufs, zébus. Deuxième nuit dans un monastère. Chaque groupe a un espace séparé des autres groupes par des tentures. Matelas fin et couvertures. Au matin : crêpes !

La première partie de la troisième journée se fait sur un chemin très large où se rencontrent tous les groupes de touristes. On comprend le terme « autoroute à touristes » employé par Mélina. La descente vers la lac Inle est plus agréable : chemins rouges ravinés, cactus, arbres épars. Une barque nous attend après le déjeuner pris au bord d’un canal, au milieu des maisons sur pilotis. Nous remontons le canal qui longe des jardins, des maisons sur pilotis en bois, en bambous, en parpaings, certaines sont très grandes. Nous traversons le lac vers le nord, de loin en loin, nous apercevons les fameux pêcheurs qui rament avec une jambe. La ballade au soleil couchant est très agréable, nous débarquons à la ville de Niaungshwe.

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