Bangkok – กรุงเทพฯ


On ne peut pas faire l’impasse sur Bangkok où nous avons passé quelques jours au début, au milieu et à la fin de notre séjour. La ville est à nouveau très embouteillée, comme celle que l’on a connue avant le métro, mais comme on continue à construire des immeubles et des immeubles, les voitures se multipliant également, les rues sont saturées. Nous sommes arrivés à un moment de pic de pollution. Nous avons été étonnés de voir à la TV l’utilisation de canons à eau et dernièrement de drones (voir) dans les grandes artères pour faire tomber la poussière. Pour le gouvernement thaï, le niveau de sécurité par rapport au PM 2.5 (exposition aux particules d’un diamètre de 2,5 microns ou moins ) est de 50 µg/m3 pour 24h ( 2 fois plus que l’OMS qui ajoute : à ne pas dépasser plus de 3 jours par an). Actuellement, le taux excèdes les 150 (Au même moment, Périgueux : 26). Les Thaïlandais s’inquiètent, portent des masques. Le gouvernement explique, donne des résultats de recherches au sujet de la pollution mais le problème se règlera pas tout seul. Certains accusent les pays limitrophes et les provinces qui font de l’écobuage. Dans les faits, à Bangkok, 52% de la pollution provient des véhicules diesel, 35% des feux venant de l’extérieur, le reste provenant de l’industrie lourde, des centrales électriques (à charbon). Se posent les questions suivantes : jusqu’à quand continuer à construire toujours plus grand, toujours plus haut ? Peut-on interdire les vieux véhicules diesel ? Réduire le nombre de voitures ? Peut on revoir un plan d’occupation des sols et prévoir des parcs?… Si les autorités admettent qu’il y a problème, ça peut effrayer les investisseurs et les touristes. L’image du pays en sera affectée et par là même, l’économie.

Un autre fléau est la pollution des eaux, des terres. Le plastique et autres saletés sévit partout. On a noté cependant quelques efforts : pour le pique nique lors des voyages organisés dans les îles, l’utilisation de vaisselle lavable plutôt que des boîtes de polystyrène ; des écoliers dans une opération de ramassage d’ordures ; quelques marchands enveloppant la nourriture dans du papier (plutôt que un, puis deux sachets plastiques fermés par un élastique).

Ceci étant dit, cette ville est fascinante. Les architectes font preuve d’une imagination débordante dans la construction des immeubles. Nous nous sommes promenés dans un quartier hors du temps, calme et avons découvert un temple en forme de bateau, un temple chinois à pagodes d’où l’on a une vue à 360° sur le fleuve et la ville, des jolies maisons traditionnelles en teck au bord de klongs (canaux), une maison traditionnelle chinoise construite en U (Wang Lee Mansion) qui a été transfomé en lieu branché : boutiques d’art et de luxe, jardin, restaurants).

Un autre havre de paix entouré d’immeubles : la maison de M.R. Kukrit (homme politique, propriétaire du journal Siam Rat…) qui a fait remonter un ensemble de maisons en teck provenant du centre de la Thaïlande. Il y a vécu. Ce lieu, se visite maintenant avec ses jardins où vit un poisson de 15 ans !

Nous avons bien sûr parcouru les ruelles minuscules encombrées du quartier chinois qui se prépare pour le nouvel an chinois : l’année du cochon.

Un autre lieu impressionnant par sa démesure « Iconsiam ».: le ou un des plus grands « malls »(centres commerciaux) d’Asie. A l’extérieur, une espèce d’énorme bateau flanqué de deux mâts (tours) effilés à leur extrémité en lames dorées. Dès l’entrée, on est subjugué par l’atmosphère quasi féérique du lieu. Des villages des différentes régions de Thaïlande avec leurs marchands de spécialités culinaires sont mis en scène, y compris un marché flottant. On voit les plats être préparés et l’on peut déguster sur place. Les autres étages sont occupés par des magasins de luxe. Au cinquième étage, une cascade géante, dans laquelle un système « découpe » des formes : cercles, spirales, lettres… A voir.. .

Découverte des galeries d’art avec Andrée Marie dans le quartier de Charoenkrung (vers l’ambassade de France) ainsi que des bâtiments réhabilités en galeries d’art également.

Un petit tour en bateau sur le fleuve Chao praya, des restaurants avec Andrée Marie et John, le british club, une institution avec sa maison style coloniale, sa piscine , son parc…:

Et bien sûr… les marchés dont le marché de Klong Toey riche en odeurs, couleurs, scènes de vie…

Nous sommes conquis par cette ville et ses multiples facettes.

Ainsi s’achève notre voyage qui s’est déroulé idéalement. Nous remercions encore Andrée Marie et John pour leur accueil chaleureux et plus, Noï et Michel qui se sont mis en 4 pour nous faire aprécier leur coin de paradis, Françoise et Fred avec lesquels nous avons passé 3 jours sympas à Koh Lanta.