Laos (2)

Lundi 16 juillet

Tout ne se passe as toujours comme prévu : arrivés à la gare des bus, le gars qui nous donne les billets nous déclare d’un ton contrit qu’il n’y a pas de bus « assis » ce soir : OOOOOOhhhhhh non … il n’y a qu’un bus à couchettes : AAAAh on aime mieux ça ! Ce sont des couchettes à deux places taille Laos certes (1,70m de long) , pour moi, c’est parfait ! Une petite frayeur car nos numéros n’existent pas (B24 26 au lieu de A 24 26) mais tout s’arrange ce n’est qu’une erreur d’écriture. Dans un bus donc, il y a de part et d’autre d’un couloir très étroit une douzaine de couchettes à deux places en hauteur, idem en bas + une couchette à 4 places au dessus du chauffeur. Malgré les routes défoncées, il n’y a pas trop de ballant. Arrêt à deux heures du mat pour une petite soupe ou boissons et la nuit est à nous… A Phonsavan, nous louons une moto pour parcourir les trois sites de la plaine des jarres, jarres en pierre étonnantes qui datent de 500 à 200 av JC éparpillées donc sur trois sites distants de plusieurs kms. La plus grande mesure 2,50 m et pèse 6 tonnes. Un grand intérêt de la ballade est la traversée de villages pas encore envahis par les touristes : maisons en bois sur pilotis, animaux en liberté, femme portant le sarong, paysages différents : montagnes, rizières, collines boisées. A midi, nous sommes invités à (obligés de) boire des verres de bière offerts par des joueurs de pétanque passablement éméchés (chaque perdant paie 3 bouteilles de bières que tous de hâtent de vider !).

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Mardi 17 juillet.

Nous avons pris un bus ordinaire (donc sièges défoncés, vitres ouvertes, sacs de riz et autres sur le sol…). On a rencontré deux jeunes très sympas qui sont partis de France en mars, ont traversé la Russie, la Mongolie, la Chine … (http://cultureetsacados.canalblog.com si vous en voulez encore)

Trajet de 8h à 13h et quelques, nous nous sommes arrêtés à un embranchement à Poulhao pour pouvoir prendre un autre bus pour Nong Kiaw, ce qui était risqué, ne sachant pas s’il y aurait un bus relais.. Poulhao est un village perdu en pleine montagne. Pas de bus avant le lendemain. On a attendu pour faire du stop : une voiture en une heure. Finalement, on a demandé si on pouvait dormir qq part et on s’est retrouvé dans une chambre basique lit planches, matelas moustiquaire et douche à la louche, couloir décoré de jolies dames de calendriers (bien trop habillées NDPAT)… une vue imprenable sur la montagne et un balcon donnant sur le fameux carrefour. On s’est posé là pour la première fois depuis le début du voyage et on a regardé la vie : les vendeuses de bambous, les gamins et les chiens qui courent, les motos qui passent en pétaradant… bref, très sympa, un vrai village sans touristes. L’inconvénient de l’hôtellerie lao c’est le bruit : télé à fond, conversations jusque tard dans la nuit et très tôt le matin..

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