Route côtière

 

Dernière partie de notre voyage. Depuis les « sugar dunes », les pneus sont regonflés, nous amorçons la remontée sud nord. Des kilomètres et des kilomètres de petites collines de rochers et de sable qui noie en partie des buissons, ce qui donne d’amusants petits monticules. En plein milieu de nulle part, une maisonnette, toute carrelée, flambant neuve : « toilette publiques ». Incroyable !. Un gardien s’occupe de la propreté des lieux. On aperçoit de loin en loin des villages de pêcheurs. Dès le retour de la pêche, le poisson est chargé sur les plages dans des camions frigorifiques. Parfois même, il est récupéré en mer par des bateaux rapides. La zone est extrêmement poissonneuse.

Al Jinz, la réserve de tortues. La période de ponte est pratiquement terminée mais nous découvrons une plage avec les immenses trous que creusent les tortues pour pondre et d’où s’extirpent les bébés tortues dans leur long chemin vers la mer. Ils doivent échapper aux prédateurs : oiseaux, crabes, renard…

Ville de Al Ayjat et Sur : la ville, ça change un peu. Le matin, 8h30, elle se réveille lentement, les boutiques sont achalandées, les sandwiches au poulet préparés, les marches des magasins balayées, les ouvriers sont déjà au travail, il faut dire que des rénovations sont en cours dans des quartiers qui vont certainement devenir très touristiques. De jolies vues à partir du pont suspendu, du phare. Des chantiers navals, très importants au XIXème , subsiste un atelier qui construit actuellement, toujours sans plans, deux bateaux en bois, sur le même modèle que les anciens (à destination des touristes de Dubai). Le soir, les équipes de foot occupent la plage à marée basse. Les enfants jouent avec des bidons évidés, à moitié remplis de sables qu’ils tirent dans l’eau en imitant le bruit d’un moteur.

La chaleur nous pousse à choisir des lieux susceptibles d’offrir des occasions de se baigner. Le Wadi Ash Shab par exemple qui offre des bassins d’eau transparente peuplée de milliers de poissons. On passe de l’un à l’autre à la nage dans de petits canyons ou en marchant dans le ruisseau au milieu de la végétation : lauriers roses, palmiers. Ces zones « oasis » contrastent fortement avec les pans de montagne rocailleux autour et au-dessus de nos têtes.

Nous goûtons l’eau salée et transparente du Sink hole, cavité circulaire, profonde de plusieurs dizaines de mètres.

Après avoir passé une nuit sur des rochers, marée montante à se demander si on avait bien planté la tente suffisamment loin de l’eau, nous avons choisi de dormir notre dernière nuit de camping dans la montagne, au seul bruit des grillons et accessoirement des moustiques. C’est là qu’un autochtone est venu nous voir et nous a proposé de revenir avec le « café omanais » (en fait du thé à la menthe). La conversation fut un peu laborieuse mais, à l’aide des photos de nos téléphone respectifs, nous avons réussi à parler de nos enfants, nos maisons…

Les Omanais préparent leur fête nationale, le 18. Ca fera 48 ans que Qabus ibn Saïd est Sultan d’Oman, très apprécié des omanais. Les routes arborent des drapeaux, des guirlandes colorées vert blanc rouge, des portraits du Sultan ; A Muscat, de nombreux bâtiments, officiels mais aussi magasins, hôtels sont éclairés des trois couleurs du drapeau. Des T-shirts, vêtements, colifichets, petits drapeaux sont vendus un peu partout.

Pour terminer, nous avons apprécié la nourriture à Oman qui est faite d’influences surtout indiennes mais aussi turque, ou maghrébines.

Des photos en diront plus que nous…

Fin du séjour à Muscat, mosquée et baignades.