02-Passage en Birmanie

Vendredi 3, samedi 4

2 jours complets d’arrêt technique à Maesod. En effet, un léger mal de dos contracté sans raison spéciale juste avant le départ a, après des hauts et des bas, décidé de s’installer fermement… Les heures de vol, le trajet en bus (malgré des sièges très confortables et massant n’ont pas arrangé les choses)

Ces deux jours nous ont permis de profiter de cette petite ville authentique (12  occidentaux rencontrés dans les rues ). Tout est écrit en thaï, rarement en anglais (les menus, donc !). Il y a encore quelques maisons traditionnelles en bois. Les gens sont adorables, nous payons les prix normaux. Patrice a une superbe coupe à la Duguesclin, j’ai profité d’un très bon massage à l’huile d’une heure et quart. La nourriture, que ce soit dans les restaurants de rue ou plus branchés, on ange toujours aussi bien. Pour la lessive, maintenant, on trouve des laveries automatiques. Tout écrit en thaï : (j’ai été aidée par la dame du restau d’en face à qui j’expliquais que je n’avais pas de lessive : elle m’a pris le bras pour m’amener à la boutique du coin où elle a réveillé le vendeur pour que je puisse acheter mes 5 baths de lessive (15 centimes d’euros). Un autre témoignage de la gentillesse des gens : vendredi soir, nous avions réservé dans un restaurant d’application ONG qui forme des jeunes dans les métiers de l’hôtellerie (ONG IECD).   Ce restaurant étant à 3km du centre ville, nous devions trouver un taxi, il faisait nuit. Rien. Nous avons couru après l’un d’eux qui ne nous a pas vus. Patrice a alors demandé à une dame qui prenait le frais devant sa maison. Elle a essayé d’appeler un taxi puis nous a pris tous les deux sur son scooter. Nous avons fait le tour de la ville à la recherche d’un tuk tuk ou taxi, rien. Quelle équipée ! Elle se répétait le nom du restau et nous parlait en thaï sans discontinuer. Nous avons fini par lui dire de retourner chez elle et avons appelé le restaurant qui nous envoyait un taxi. Là aussi, ça a été épique, allez retour d’échanges téléphoniques où l’on passait le téléphone à Noï qui expliquait, et expliquait à nouveau… bref, nous avons fini par arriver au restaurant ! Bon et intéressant à voir (et à aider).
Notre bungalow était très agréable, dans un jardin, au calme (hormis un karaoke le soir à 500 m de là.
On voit Patrice sur l’une des photos à côté d’une grille ornée de tissus noirs et blancs. En effet, les bâtiments publics ou privés, les entreprises portent des signes du deuil du roi décédé il y a quelques mois : ces tissus donc et de grandes photos du roi entourées de fleurs et décorations en tout genre.

Dimanche 5 février

Dimanche, la situation semblant s’améliorer, nous décidons de simplement passer la frontière, soit un saut d’une dizaine de kilomètres jusqu’à la ville frontalière birmane de Myawaddy. Si nos renseignements sont exacts, de l’autre côté, les bus pour rallier Moulmein ne circulant que les jours pairs, la suite du trajet est programmée pour le lundi 6.
Mais tout ne se passe pas comme prévu…
D’un coup de taxi, nous nous retrouvons à la frontière, 3 coups de tampons plus loin, une traversée de pont à pied (avec particularité : changement de côté de conduite au milieu !), re 3 coups de tampons et nous voilà en Birmanie. On nus propose de suite un taxi collectif pour rejoindre Moulmein dans la foulée. Réflexion faite, une voiture plutôt qu’un bus, pour  le dos, ce n’est peut-être pas plus mal… Florence exige la place de devant pour Patrice et c’est parti !
La route est correcte et le chauffeur roule à vive allure en doublant plus que de raison. On se dit qu’on va être vite à destination, malgré le pessimisme de notre gps. Et c’est lui qui sait ! Car nous abordons un « raccourci » qui est une piste défoncée pendant une cinquantaine de kilomètres, bonjour les dos !
Mais nous arrivons en un seul morceau à destination.

Le soir, nous nous régalons au barbecue en plein air sur les bords de la rivière. C’est mieux que ce soit le soir car les abords ne sont pas très reluisants…

 

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