Laos (4)

Samedi 21 dimanche 22 juillet.

THE treck

départ à 8h30 , très vite, nous nous trouvons confrontés à la boue et… ce n’est qu’un début. On fait attention de bien marcher dans ce qui nous semble un peu solide. Très vite on marche dans l’eau avec nos tennis. On a bien fait de les emporter. Premier village : un petit tour au milieu des maisons, on ne se sent pas toujours très bien, un peu voyeurs. Le village a l’habitude des farangs puisqu’il y a même des guesthouses, en bambous et en bois. Nous buvons un peu et finalement mangeons notre riz frit. Ensuite, les choses sérieuses commencent : un peu plus de 6 heures de marche dans des chemins rouges, défoncés par les pluies et les buffles, on s’enfonce dans la boue, on glisse, on s’arrête de temps en temps pour tenter d’arracher les sangsues qui se faufilent dans les chaussures. On a beau ne pas s’arrêter, elles trouvent le moyen de s’accrocher et nous mordre. Le chemin est pratiquement tout le temps à l’ombre des plantes géantes. De temps en temps, des paysages fantastiques s’offrent à nos yeux : des rizières de montagne (sèches), les montagnes défrichées ou couvertes de végétation abondante. Nous apercevons le village d’étape au loin puis nous prenons une belle averse. Nous nous réfugions dans une cabane couverte de rogniers tressés prévues à cet effet ; Un homme et sa fille y sont déjà, un feu est allumé, l’on peut y faire la cuisine. Nous sommes heureux d’atteindre le village d’étape, village à moitié abandonné : la plupart de ses habitants ont choisi de s’installer dans un nouveau village où devrait passer une route en construction. 5 familles vivent encore ici. Une visite nous permet devoir un peu la vie du village, les diverses constructions, les animaux d’élevage (volailles, cochons, vaches.) Nous mangeons des légumes, du riz gluant, le tout est très parfumé et délicieux.

 

Lendemain, réveil à partir de 4 ou 5 heures, en même temps que les animaux qui s’égayent un peu partout et jusque sous notre chambre.

Départ après un bol de riz au lait de coco. Même topo que la veille, boue, montées, sangsues et même une chenille multicolore pique une des randonneuses à la tête. C’est très douloureux mais ça passe petit à petit au fil de la journée.

Encore 5 heures de marche (vraiment je n’aurais pas aimé être l’envahisseur dans ce pays…) et nous atteignons la « Nam Ou » (rivière Ou) sur laquelle nous allons nous laisser flotter dans des bouées de tracteur. C’est reposant et magnifique. De chaque côté de la rivière, défile sous nos yeux un panorama de falaises karstiques peuplées de forêt primaire, arbres gigantesques colonisées par une multitude de plantes et tout cela retombe en guirlandes de longueur fort respectable. Une ou deux heures à la vitesse du courant et on finit presque par avoir froid, quel plaisir !

 

 

 

 

 

 

5 réponses à Laos (4)

Laisser un commentaire