En Gambie

Lundi 18 avril, c’est le grand jour : passage en Gambie…

Partis de Kaolack de bon matin, nous avons franchi victorieusement le champ de nids de poules (géantes certainement) pour arriver au poste frontière de Karang. Là, nous expliquons au douanier* de service notre projet : nous rendre en Gambie au volant de notre petite voiture. Celui-cil nous confirme ce que nous redoutions : plus aucun véhicule ne traverse cette frontière depuis 20 jours. (raisons compliquées). Après rapide réflexion, nous décidons de nous établir dans un campement proche et de faire une visite en Gambie « à pieds » le lendemain.

* Devise inscrite au mur du bureau : "Toujours on est là, jamais on n'est las"

Et comme cela nous fîmes. Les photos ci-dessous parleront certainement à nos amis de 30 ans qui étaient là-bas avec nous. On y voit un vieux Banjul finalement peu changé, vieille capitale coloniale endormie où l’on se repère encore facilement. En revanche les quartiers où nous vivions sont méconnaissables, constructions, routes, même une autoroute qui les relie à Banjul la vieille ! Nous n’avons pas retrouvé notre maison. Mais celles des amis sont sur les photos, ils sauront les retrouver !

Alliance et école française ont quitté la ville et en ont profité pour grossir : 6 classes à l’école et des bâtiments nombreux à l’Alliance : salles de classe, bibliothèque, théâtre en plein air et cafétéria bonne et peu chère (guide du routard confirmé par nous). Des enseignants de l’école nous confirment également que le pays est toujours agréable à vivre. A suivre ?

C’était la séquence « émotion ».