Trinitad

5, 6, 7 novembre à Trinidad,

Au premier abord, quand on y arrive on se croit dans une carte postale, tout y est : maisons colorées et vieilles voitures américaines dans les rues puis, on se dit qu’« il y a autant de touristes que de Cubains dans les rues » qui mitraillent à tout va… puis on s’y fait. On se laisse gagner par l’ambiance, c’est un vrai plaisir des yeux ces maisons colorées, ces intérieurs coloniaux d’une autre époque (les portes des maisons sont largement ouvertes et nombre d’entre elles sont des restaurants, des galeries d’art, des musées ou des maisons privées ). Il y a de la musique partout, des groupes se produisent dans les restaurants, certains chantent les standards dont on commence à se lasser fortement (Guantanamera, commandante Che Guevara, Besa me…), d’autres des choses plus originales, toujours d’excellente qualité, très belles voix, très bons instrumentistes. Certains groupes sont importants, d’autres plus réduits : voix, 2 guitares, percussions. Les soirées sont animées, musique, danse.

Nous y visitons des musées plus intéressants les uns que les autres (non, c’est une blague… Le musée de l’archéologie présente entre autre pièces remarquables un squelette âgé de 130 … ans. Sachant qu’il doit être là depuis quelques années, il en a peut-être maintenant 140…) Nous sommes invités aussi à visiter l’école, nos collègues enseignants s’inspireront utilement des photos du tableau pour leur séance d’éducation civique et de la cour pour des idées de fresque décorative (penser à adapter les portraits à votre réalité locale !)

Ballade sportive dans la montagne à proximité de Trinidad : Topes de Collantes (parc national), les chemins sont très escarpés et glissants puis bain bien mérité dans un bassin de cascade (avec une rasade de rhum pour Patrice avec ses copains cubains).