4 – Polonnâruvâ

Culturel et éléphantesque : Polonnâruvâ

Après un voyage sans encombre en bus, nous voilà à Polonnâruvâ. Une charmante Guest House au bord de rizières sera notre quartier général pour un ou deux jours. Le patron nous propose en effet une visite de parc avec des éléphants. Si l’organisateur trouve d’autres candidats, ça deviendra possible…

En visitant le site l’après-midi, nous nous demandons si nous l’avions vu en 1983 ou pas… Et nous n’aurons la réponse que le soir en faisant un tour sur les photos que nous avions prises à l’époque… oui, nous avons refait pratiquement les mêmes photos 35 ans plus tard ! Notre mémoire n’est plus au top…

Quelques structures de protection des statues les plus exposées ont fait leur apparition et il y a semble-t-il beaucoup plus de monde. Ce site est plus intéressant que celui d’Anuradaphura, il reste quelques structures de bâtiments, de belles statues, un musée assez intéressant pour un prix exorbitant par rapport au niveau de vie local : 25 $ (plus cher que Lascaux IV!). Ce prix entraine d’ailleurs un juteux petit commerce chez les chauffeurs de tuk-tuks qui récupèrent les tickets du matin pour les revendre l’après-midi (peu de courageux passent plus d’une demi-journée) moyennant quelques arrangements avec certains contrôleurs.

Une autre attraction de ces 2 jours à Polonaruwa sera le plantureux petit déjeuner de la guest-house : coconut roti (sorte de crêpe dure à la noix de coco), pain perdu, omelette au légumes, jus de fruits frais (mangue puis papaye). Le tout très bon et solide pour affronter la suite.

Finalement, la sortie à la réserve se concrétise, nous voilà embarqués dans la « jeep » (on l’appellerait plutôt une camionnette bâchée avec des bancs). Le chauffeur s’occupe des billets une fois qu’il a collecté les 4500 Rs / personne ( 23 €), il nous explique quelques données sur les éléphants et nous voilà parti par les chemins. La première bébête est rapidement aperçu, il s’agit d’un vieux mâle solitaire qui prend son bain dans la rivière que nous longeons. Il n’est pas trop impressionné et s’approche pour se faire photographier. La suite de la visite se déroule principalement dans de vastes plaines humides très herbeuses. Là, des troupeaux de plusieurs dizaines de mastodontes se nourrissent, se baignent, prennent des bains de boue sous les objectifs de centaines de touristes réparties dans des dizaines de jeeps. Certains véhicules s’approchent un peu trop et les éléphants n’hésitent pas à repousser les importuns.

C’est sans contexte la première fois que nous observons autant d’éléphants sauvages, c’est un animal assez étrange tant par sa forme imposante et trompeuse (oh ! Oh ! Oh!) que par son comportement social très visible.

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