Bienvenue …. à Dakar
Et bien non, nous ne sommes pas restés à Tunis, (malgré les prédictions de certaine !) nous y avons simplement fait escale. Nos bagages ont également changé d’avion.
Après avoir fait escale
– à Leymarie où nous avons laissé Pincou aux bons soins de Titi et Corinne
– à Lyon où Christian et Cathy nous ont accompagnés àl’aéroport et seraient bien partis avec nous…
Nous sommes arrivés à 3h du matin (heure française 5h) àDakar avec 20 min d’avance.
Aussitôt : nous avons retrouvé les sensations : température, odeur, atmosphère… 30 ans plus tard.
Dès la sortie de l’aéroport, on était dans l’ambiance : on veut te porter tes bagages, te conseiller un hôtel… Patrice a essayé de ruser pour prendre un taxi et marchander… peine perdue : « ya un ordre « ! on a pris le taxi le plus pourri du Sénégal : la portière avant gauche pendante, le pare-brise fisuuré , le coffre attaché avec des ficelles… Il nous a amenés à bon port : au pougalou : peu engageant la nuit de l’extérieur ‘une porte rouillée avec un panneau : sonnez ici) mais dès l’intérieur : un patio fleuri que nous avons découvert avec le soleil ce matin, très agréable.
Lundi 11 avril
Le Poulagou
Nous découvrons l’extérieur peu reluisant de nuit qui, le matin a une tout autre allure : des couleurs, beaucoup de vie : spectacle permanent : des enfants jouent au baby foot, la vendeuse de poisson installe son bébé sur son dos, ça va, ça vient…,
Transport de poissons
Du restaurant, la vue panoramique nous révèle la plage envahie soit de centaines de pirogues, soit de centaines de personnes vendant, achetant, transportant des milliers de…. poissons.
Ho hisse
Transport de poissons
On cherche la route pour descendre le long des côtes, on se perd dans les rues défoncées, pas un panneau de signalisation. On arrive pourtant aux Almadies (d’aller siffler sur la colline des mamelles), restau front de mer, poisson dans l’assiette.
Puis, N’gor, pirogue jusau’à l’île de N’gor où nous faisons une petite plongée.
Retour à notre plage où nous assistons au retour de pêche des centaines de pirogues : les poissons sont aussitôt écaillés, préparés, présentés, vendus…
On passe de la rue animée et défoncée à des lieux tranquilles, le contraste est saisissant : patio calme éclairé par des lumières tamisées par les abat-jour calebasses. Repas lotte délicieux, fruits.
Mardi 12 avril.
Restaurant St Louis
Ville de Dakar ce matin, après des embouteillages monstres pour y accéder. Patrice retrouve ses marques : place de l’Indépendance, l’ambassade de france, le marché Kermel. En revanche, le restaurant le Sarraut a disparu (trou béant en attente de nouvelles constructions), la pâtisserie Gentina a vécu elle aussi (il reste une partie de l’enseigne). Nous retrouvons avec joie le restaurant Le Saint Louis, son charmant patio décoré de peintures naïves, ses palmiers… un plat composé de poisson, viande, feuilles de manioc dans une sauce riche servi avec du riz (oui, on mange très bien… et on trouve des mangues délicieuses).
Puis, départ vers le lac rose ( à environ 35 km de Dakar). Les routes étant ce qu’elles sont… circulation anarchique, nids de poule… et surtout manque de panneaux indicateurs… on demande la route mais les réponses sont évasives ou une brave dame non francophone nous propose de nous montrer le chemin si on l’amène (peu de place dans notre suzuki avec les bagages). Seule solution : demander sa route dans les pharmacies où l’on parle français et où l’on nous fait un « petit shéma ».
Le lac Rose ou lac Retba a la particularité de détenir un record du taux de salinité (10 fois le taux normal en mer)… et donc, quand on se baigne, on flotte : les bras et les jambes sortent de l’eau. On n’y reste pas très longtemps… ça pique. On a une pensée émue pour les pauvres malheureux qui recueillent le sel, dans l’eau jusqu’à mi-buste, des journées entières. Ils s’enduisent de beurre de karité pour supporter ce bain.
Pour nous, les nantis, un bain en piscine a suivi. Vivent les vacances ! Nous avons une jolie hutte ronde avec plafond artisanal à base de feuilles séchées apparemment…
6 réponses à Au début…