4-Nola Guest house

Vendredi 4 mars

La trajet ne sera pas trop long, une cinquantaine de km mais c’est un avant goût de la zone montagneuse dont je me rapproche.

En effet certains passages nécessiteront une montée en seconde, je souffre pour le moteur, mais ça monte !

Je suis vite arrivé au village de Pho Kham sans me tromper ! C’est à l’écart de la grand route et c’est bien là l’avantage de circuler à moto. Cette guest house est à l’origine montée par un sud américain en accord avec une famille laotienne dont c’est le terrain.

Je me retrouve au milieu de voyageurs de toutes nationalités. Ils voyagent tous sur des périodes longues (2, 4, 6 mois voire pour un couple éternellement en faisant la manche dans les pays qui s’y prêtent). Une chose aussi, ils sont plus jeunes que moi et certains même plus jeunes que mes enfants !

Les chambres ayant une terrasse avec hamac donnant sur la rivière, tout le monde en use et en abuse…

Quelques ballades dans les rizières alentour et avant de partir je fais une visite à l’école. J’y suis accueilli par le directeur qui parle quelques mots de français (autant que moi de lao…)

J’assiste au salut au drapeau aux discours des enseignants (mais je ne comprends pas de quoi il retourne )

Je passe en revue les quatre classes, c’est sommaire, je cherche les Tableaux interactifs mais je n’en vois pas, dommage !

Le temps de charger la moto et me voilà parti pour Sayabouri : 150 km dont un grand col.

J’y arrive très vite et très vite il faut rétrograder, et rétrograder encore jusqu’en première. Le moteur ronfle ! Lentement mais sûrement, la machine, ses bagages et son cavalier arrivent au sommet !

Les paysages doivent être magnifique mais une brume de chaleur cache un peu tout ça.

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Passage du col (1500 ?)

La descente se passe lentement en utilisant le frein moteur au maximum. Une petit frayeur tout de même quand lors d’un cafouillage en changeant de vitesse, la moto se met à chasser de l’arrière. Je m’arrête en imaginant tous les scénarios catastrophe : crevaison, moteur bloqué… Je redémarre et je repars lentement, il n’y a rien… Sûrement en rétrogradant le moteur a calé et c’est ce qui a bloqué la roue. Effectivement ça se reproduit, mais maintenant je me méfie.

J’arrive à Sayabouri en 4H30 environ, j’avais imaginé 6H. Je fais le tour de la ville qui semble très étalée, je n’en trouve pas le centre. Finalement j’avise un établissement nommé guesthouse. Il y a des chambres, j’en prends une et le propriétaire qui était en train de manger m’invite sur le champ à partager son repas (légumes frits, canard épicé, riz gluant et viande séchée). Il est enchanté de me parler anglais (et que je comprenne), je le suis aussi car je commençais à avoir un petit creux…