Amorgos 17

Amorgos, la chouchou. La taille au dessus (tout étirée sur 25 km de long). Ile très accidentée, des montagnes (la plus haute, 821m), des falaises vertigineuses. Sur l’une d’elle est perché le monastère Hovoniotissa, tâche blanche sur la roche orangée. De jolies plages, certaines, complètement désertes. Il suffit de marcher un peu, descendre le long des espaces composés de buissons, chardons et cailloux, puis des falaises pour atteindre de sympatiques criques. L’eau n’est pas très chaude mais, tant que le vent ne souffle pas trop fort, c’est supportable. Au milieu de toute cette sécheresse, nous avons trouvé une très belle fleur rose. Je pensais au début que quelqu’un avait planté une fleur artificielle aumilieu du chemin, mais non. La fleur pousse, puis viennent les feuilles.

Les villages, tels que sur les cartes postales, offrent des successions de ruelles, de marches, de maisonnettes blanches aux ouvertures bleues pour la plupart. Les joints des pierres qui composent le revêtement des rues sont peints en blanc. Parfois, ce sont des dessins de bateaux, coquillages, fleurs…qui sont représentés. Pour compléter la carte postale, rajoutons les petites églises toutes blanches à chaque coin de rue, il y en a de toutes les formes et bien sûr, les bougainvilliers. Des pots de basilic abondant parfument les entrées des maisons.